Nom : Kharanys
Prénom : Alecto
Age : 19 ans
Histoire [Elle comprendra l'histoire bien sur mais aussi le caractère physique et psychologique de votre personnage] :
Roselyn, une Sans-Coeur redoutée dans sa région pour sa cruauté, fit un jour la rencontre de Thyal, un homme de Resein. Rien n'aurait pu laisser croire que ces deux êtres parfaitement opposés se lieraient pour la vie. Roselyn était en effet l'image type de la femme de Zorga. C'était l'héritière d'un homme très puissant à la cour des sans coeur et elle semblait tout à fait digne de son titre. Or, sa nature étant supposée l'empêcher de pouvoir aimer un homme différent d'elle, rien d'étonnant à ce que les siens l'aient exilée pour son pêché. Thyal également, de son côté, étonna et choqua le peuple du feu par son comportement. Les hommes de Resein étaient réputés pour leur fougue et leur tendance à l'égocentrisme, mais surtout, ils détestaient le peuple des sans coeur, comme toutes les autres nations. Dans ce cas, comment pouvait-il s'être entiché d'une femme supposée ne rien ressentir pour lui?
Simplement, tout le monde n'a pas été créé dans le même moule, et si chacun possédait les caractéristiques propres à son peuple, cela ne les empêchait pas de s'aimer. Mais voilà, personne ne voulut comprendre cet amour impossible, pas même leurs familles. Alors, menacés par les deux peuples, Roselyn et Thyal s'enfuirent.
Les bruits d'une course éperdue se faisaient entendre dans la galerie voisine. Un grognement sourd les accompagnait, un peu comme si quelqu'un fuyait quelque chose. Quelque chose qui devait être terrifiant d'après les sons qu'il produisait. Roselyn tourna la tête vers l'entrée de la galerie, creusée à même la roche. La chaleur qui régnait dans la pièce l'incommodait quelque peu, mais elle ne bronchait pas, trop préoccupée par le bruit. Ce son ne ressemblait pas à celui que faisait son compagnon lorsqu'il revenait d'une chasse, ni à celui que faisaient les animaux de la montagne lorsqu'ils galopaient dans les souterrains. Non, celui-ci était différent. Différent mais reconnaissable entre mille.
- "Maman! Sève est encore en train de m'embêter! Il dit qu'il va te manger!"
Une fillette à la crinière flamboyante déboula de la galerie et glissa sur un caillou, tandis que ses cris devenaient enfin audibles aux oreilles de Roselyn. Elle se retrouva les fesses par terre, mais loin de se mettre à pleurer à cause de la chute, la fillette se contenta de regarder dans la direction d'où elle venait. Une ombre l'observait, en silence. Roselyn fixait la silhouette difforme avec une expression proche de la panique, mais elle n'émit aucun son. Enfin, au bout d'une interminable minute, l'ombre disparut.
- "Sève! Reviens..."
La petite fille se leva doucement et prit une mine dépitée. Son ami refusait toujours de paraître devant sa mère. Celle-ci était concentrée sur sa respiration, tâchant de ne pas déclencher une nouvelle crise. Loin sous la montagne, l'air se faisait rare et la chaleur augmentait considérablement. Or, si Thyal était forgé de manière à supporter d'intenses chaleurs, ce n'était pas le cas de Roselyn. Heureusement pour elle, l'obscurité n'était pas rare et lui accordait un semblant d'équilibre. Une fois remise de ses émotions, elle se tourna vers sa fille, le tonnerre grondant dans ses prunelles dorées.
- "Combien de fois devrai-je te le répéter? Tu ne dois pas t'aventurer dans les galeries! Tu dois rester à la maison! Tu crois que j'ai du plaisir à me perdre ici pour te chercher?"
Le fillette croisa ses mains derrière son dos et adopta le visage angélique que lui avait légué sa mère.
- "Oui, maman. Je ne le ferai plus. Mais Sève va s'ennuyer."
- "Et bien il s'ennuiera."
En vérité, si Roselyn craignait autant que sa petite Alecto aille se promener dans les galeries, c'était parce qu'elle avait déjà perdu un fils de cette manière. Depuis dix ans qu'elle vivait là, elle n'avait pas laissé sa crainte des premiers jours. Deux ans après leur découverte, celle du paradis caché sous la montagne, Thyal avait donné à sa compagne un fils, et trois ans plus tard, une fille. Malheureusement, l'aîné comme la cadette avaient révélé une fâcheuse tendance à explorer les souterrains des montagnes. Mais les dangers, bien qu'éloignés de l'oasis de calme caché sous la montagne, n'étaient pas que des mythes, et c'est ainsi que le jeune Varamir avait été tué.
Thyal rentrait d'une longue chasse et ne ramenait sur son épaule qu'un vulgaire lapin. Une fois encore, la petite famille devait se plier aux caprices de la nature. Car bien que l'endroit dans lequel vivaient l'homme, sa femme et sa fille était particulièrement verdoyant et paisible, il paraissait inconcevable de tuer un animal y habitant. Cela aurait été comme souiller une terre qui les avait accueillis malgré leurs actes, comme renier l'unique amie qu'ils possédaient.
Mais ce jour-là, quelque chose était différent. Personne dans les parages pour lui souhaiter un bon retour, personne pour lui sauter au cou et le couvrir de baisers, et même personne pour soupirer devant le frugal dîner qui s'annonçait. Inquiet, Thyal avança jusqu'à la petite cabane qu'il avait construite pour sa famille, s'arrêta devant et inspira profondément. Si Roselyn n'était pas venue, c'était soit qu'elle n'avait pas été prévenue par Lamantis, le chien, soit que quelque chose d'inhabituel était survenu. Et en effet, quand il poussa la porte et posa le pied dans l'entrée, il ne put réprimer un hurlement d'effoi.
- "Alecto! Concentre-toi, je te prie. Joins tes mains comme si tu voulais recueillir l'eau d'une rivière, puis imagine que tu peux solidifier cette eau, en faire une glace plus solide qu'une pierre!"
Les dents serrées, une jeune fille aux cheveux couleur flamme tentait de suivre à la lettre les instructions de son professeur de père. Quelques taches de rousseur parsemaient son nez et ses pommettes, mais l'absence permanente de soleil avait freiné leur attaque. Sa peau était extrêmement pâle, chose due à l'enfermement permanent donc elle avait bénéficié en demeurant à des centaines de mètres de profondeur sous la surface de la terre. Heureusement, l'oasis naturel que fournissait la montagne avait permis un épanouissement certain à sa protégée. Grande et mince, vive et perspicace, Alecto était en pleine période d'adolescence. Période redoutée par la majorité des parents. En ce moment, Thyal jugeait justement que sa fille faisait montre d'un manque total de concentration et de bonne volonté. C'est pourquoi il tâchait de la punir en prolongeant la leçon.
- "Bon sang! Fais un..."
Il n'eut pas le temps d'achever sa phrase qu'un globe rougeoyant tombait à ses pieds. Un sourire naissant aux lèvres, il se pencha et ramassa ce qui ressemblait à une pierre chauffée au rouge. En la regardant de plus près, il pouvait voir des flammes danser au sein de l'objet, et il constata également que l'enveloppe surnaturelle qu'il avait d'abord comparée à de la roche était en fait de la lave solidifiée. Se détachant de cette vision, il leva la main puis lança la pierre de feu contre un rocher. Le rocher se brisa, mais pas le globe rempli de flammes.
Une personne était assise, seule, au bord du cratère calciné surplombant les terres du peuple du feu. Cette personne, c'était le maître de l'école du feu, ou plutôt la maîtresse. Ses longs cheveux roux tombant sauvagement dans son dos, la jeune femme contemplait le territoire qui l'avait accueillie. Son père ne l'avait pas suivie dans son voyage. Il n'avait pu le faire, car il était mort. Mort comme était morte Roselyn.
Thyal avait tout de suite cru que c'était l'ami d'Alecto qui avait assassiné sa chère et tendre. Après tout, d'après la fillette alors âgée de huit ans, son ami Sève disait qu'il voulait manger sa mère. Il n'y avait pas de meilleure réponse. Sachant qu'il était le seul à pouvoir encore protéger sa fille, il avait alors interdit - cette fois véritablement interdit - toute escapade dans les galeries. Et Alecto l'avait écouté. Durant sept ans, Thyal avait instruit sa fille et lui avait enseigné le maniement du feu, lui-même ayant beaucoup fréquenté l'école du feu lorsqu'il faisait encore partie de ce peuple. Rapidement, il avait été impressionné par les talents de sa progéniture, certainement le résultat du métissage dont avait été victime l'enfant.
S'étant retrouvée seule à seulement quinze ans, et étant persuadée que ce n'était pas Sève qui avait tué ses parents, Alecto avait décidé de quitter son foyer. En quittant la chaleur nourricière de la montagne, elle avait pris une plus ample connaissance du monde réel. Il faut bien dire qu'avoir toujours vécu dans une nature irréelle au beau milieu des montagnes, ça ne donnait pas une grande conscience de la vie. Dans les galeries, tandis que la chaleur diminuait et qu'elle craignait de se perdre, elle avait retrouvé son ami Sève. Celui-ci l'avait accueillie comme s'ils ne s'étaient jamais séparés, et il l'avait aidée à monter à la surface. Une fois au dehors, ce fut une véritable révélation pour la jeune fille. La créature qui avait jadis terrorisé sa mère et inquiété son père se révélait être...un Bergleute. Un nain des montagnes, un être vivant assez éloigné de l'image que se faisaient ses parents d'un monstre sanguinaire. En fait, Sève était plus grand que ses semblables et n'avait pas une grande capacité de discution. Il était même simple d'esprit, se contentant de répéter ce qu'il entendait. C'est ainsi qu'il avait répété "Je vais manger ta maman" lorsqu'il avait entendu une autre créature des profondeurs le marmonner.
Avec un soupir, Alecto secoua la tête et songea à son ami qu'elle avait dû laissé derrière elle. Lui ne pouvait vivre loin de son territoire, et il lui avait fait ses adieux avec des larmes dans les yeux. Mais maintenant, l'enfant était devenue une femme, et cette femme avait des responsabilités. Après un dernier regard dans la direction des montagnes, elle se releva et descendit rejoindre son nouveau foyer.
Test pour définir le peuple qui vous correspond le mieux [Remplissez le en fonction de votre personnage, pas de vous même], soulignez la réponse choisie:
I. Quel peuple correspondrait le plus au caractère de votre personnage ?
*~Le peuple du feu
*Le peuple des Sans-cœur
*Le peuple de la nature
*Le peuple du ciel
*Le peuple [instruit]"
II. Si vous deviez partir pour un endroit désert, qu'emporteriez-vous ?
*Des livres.
*Une trousse de soin.
*Une hache pour tout détruire, surtout ce qui se tient sur votre chemin.
*Une épée pour défier les premiers venus et montrer votre supériorité.
~*Un couteau pour chasser et construire un endroit ou dormir avec des branches et autres."
III. Face à une armée de dix milles Hommes, que feriez-vous ?
*Vous vous cachez dans le premier arbre venu temps qu'ils ne vous ont pas remarqué et continué votre chemin.
*~Vous les défiez tous du regard et vous vous battez jusqu'a la mort.
*Vous parlez tel un diplomate et cherchez un compromis avec leur général.
*Vous ne réfléchissez même pas et taper sur le premier venu.
*Vous cherchez à leurs rendre la raison avec des paroles très philosophiques."
IV. Lorsqu'il s'ennuie, votre personnage :
*Lit un livre.
*Sors tuer son voisin.
*Cherche un antidote pour une maladie.
*Va se promener dans la forêt.
*~Provoque quelqu’un en duel."
V. Comment réagirait votre personnage en se retrouvant face à un ami
d'enfance qui était parti sans un mot des dizaines d'années plus tôt?
*Il renoue immédiatement avec son ami d'enfance.
*~Il passe à côté comme s'il n'existait pas.
*Il le raccourcit d'une tête. Au moins, il est parti pour de bon...
*Il tente de discuter pour comprendre.
*Il le défie en duel. Celui qui gagne s'en va.
Autres ? :
Jeu 17 Juil - 18:56
